Situé naturellement tout près de l’arc votif dit « de Germanicus » édifié à l’origine à l’entrée du pont sur la Charente et au terme de la voie Agrippa reliant Lyon à Saintes, le Musée Archéologique se compose de deux bâtiments.
Une salle d’exposition, réaménagée en 2008, accueille des objets issus des fouilles (tablettes, bijoux, accessoires de l’habillement, coupes et vases, décor de la maison,…), classés en six thèmes qui évoquent la vie quotidienne à Saintes, du temps que, métropole gallo-romaine, elle s’appelait Mediolanum Santonum.
En suivant une colonnade antique, on accède ensuite au musée lapidaire : dans l’ancien édifice des abattoirs, qui fut aussi une faïencerie, se trouve regroupée une grande variété de bas-reliefs, de statues, de chapiteaux, d’inscriptions, de stèles,… Ces vestiges de l’architecture civile ou religieuse, datant des Ier et IIème siècles, quand la cité comptait près de
15 000 habitants, ont servi de pierres de récupération lorsqu’il fallut, au tournant du IVème siècle et à l’époque des invasions, construire des remparts à la ville ; et ils sont réapparus lors de la démolition de l’enceinte, au début du XIXème siècle. Les éléments d’un char votif romain, rarissime, ont rejoint désormais les réserves.
Information importante: Le musée lapidaire est fermé depuis presque deux ans pour des raisons de sécurité. Il ne rouvrira pas et ce sont les blocs antiques qui déménagent. Depuis le 2 février 2018, ils sont démontés pierre par pierre pour être transportés vers un lieu de stockage.